La naissance du conte ? Un rêve… un chemin…

Bonjour à toutes et tous,

Depuis le premier article, deux mois se sont déjà écoulés…

Et ça fait plusieurs semaines que j’ai envie de vous partager la naissance du conte, alors cette fois, je prends le clavier.

Sachez d’abord que l’écriture de cette histoire en particulier fut cathartique pour moi. Je me suis réveillée pendant la nuit à cause d’une histoire qui tournait en boucle dans mon rêve. Vous devez savoir que j’ai toujours un cahier à portée de main sur la table de nuit. J’y écris mes rêves, et bien d’autres choses, depuis des années.

Comme je vous le disais dans l’article précédent, le premier jet, le cœur de l’histoire a jailli en trois jours. Une écriture frénétique qui sortait de moi sans pouvoir la maîtriser. Comme si ça venait d’ailleurs. Comme si ce récit me montrait un chemin.

Je ne me suis pas posé la question de le publier à l’époque. Les quelques personnes l’ayant lu restaient sans voix à la fin de leur lecture. Aussi ne savais-je qu’en penser ! J’en ai conclu que cela resterait une histoire qui m’était réservée. Un message de cheminement pour moi face aux blessures invisibles des fausses-couches.

Mais en 2020, alors que nous étions tous à l’arrêt, la question de l’écriture est devenue une évidence. Je veux dire que j’avais pour projet de partir en van et j’ai choisi de ne pas suivre cette voie. Pour autant, je ne me suis pas sentie coincée pendant cette période. Bien au contrairÉcriture à la plume_By Axel 578@Pixabaye, j’en ai profité pour me poser la question suivante : Quelle activité n’as-tu pas encore réalisée qui te remplisse de Joie et d’Amour ? Et ma réponse – dans les conditions dans lesquelles nous étions tous – était limpide : l’écriture !

C’est effectivement une activité que je pratique depuis que je sais écrire. En fait, même avant de savoir écrire.

En effet, je me rappelle les nombreux cahiers où je traçais les lettres, à la plume et à l’encrier. Je faisais de la calligraphie sans le savoir, juste par pur plaisir. Un plaisir que j’ai rangé dans ceux de l’enfant, mais pas de l’adulte qui avait parfaitement intégré les injonctions comme « Enfin, vivre de l’écriture, comme de l’art en général, mais tu n’y penses pas, ce sont des passe-temps, pas des activités pour gagner sa vie, voyons, pour qui te prends-tu, redescends un peu les pieds sur terre ! »

Lâcher prise sur ces conditionnements et cette notion de temps linéaire imposé par nos diktats sociétaux que sont la performance et la rentabilité fut une grande initiation pour découvrir mon propre processus créatif à l’œuvre et le laisser me guider, plutôt que d’essayer de le forcer avec ma volonté propre.

C’est pour cette raison que je me retrouve aujourd’hui « seulement » dans cette aventure passionnante de l’écriture et de la publication du conte alors que je suis en cours d’écriture de mon premier roman. Car ce sont les personnages qui me guident dans des chemins que je n’avais pas du tout imaginés au départ. C’est l’histoire qui me parle, le plus souvent, quand je ne suis pas devant l’écran, et qui s’impose à moi, parfois après des jours, des semaines, ou comme ici, de long mois à mûrir en arrière-plan. C’est, pour moi, un aspect grisant de l’écriture. Un émerveillement et une grande source de joie.

Vous l’aurez compris, pour le conte, ce fut pareil. Je travaillais dessus depuis 2020, mais il y avait quelque chose qui n’allait pas. Je ne parvenais pas à insérer le cœur de l’histoire (très dense, il faut bien le dire !) dans un univers l’accueillant comme un écrin participe à la découverte du bijou le contenant. Et ce n’est qu’en août de cette année que j’ai « reçu » ce fameux écrin.

Rebelotte : me voilà partie à écrire frénétiquement pendant trois jours, et là, ça coulait de source. Une fluidité, une simplicité… mais comment n’y avais-je pas pensé plus tôt ? Aucune idée ! Comme le dit Henslowe dans « Shakespeare In Love » : « I don’t know. It’s a mystery ! » (Traduction : Je ne sais pas. C’est un mystère !)

Depuis, bien sûr, se sont enchaînées relectures, corrections, mise en page, maquettage, recherche d’illustratrice… bref, ma première publication sera celle de ce conte, étrange et bizarre, dédié à toutes les femmes qui choisissent de sortir de l’abîme et de revenir à la vie. Celles qui traversent le deuil de la maternité, qui n’ont pas d’enfant et dans lesquelles pourtant réside l’envie de vivre l’existence d’une fibre maternelle. Mais ça, je vous en parlerai plus en détail dans le prochain post.

La publication est en cours, restez connectés !

Conte_By Darkmoon_Art@Pixabay

Et vous, aimez-vous lire des contes ? Dites-moi dans les commentaires : quels sont ceux que vous avez lus et appréciés en tant qu’adulte ?

Au plaisir de vous lire…

2 réflexions sur “La naissance du conte ? Un rêve… un chemin…”

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